Libriste vs Geek

En parcourant une actualité sur le dernier livre de Sébastien Broca « l’Utopie du logiciel libre », j’ai bien aimé une citation qui permet de distinguer le libriste du « geek ».

Comme le résumait en 2010 Cory Doctorow, blogueur influent et membre de l’Electronic Frontier Foundation, « offrir un iPad à vos enfants, ce n’est pas un moyen de leur faire comprendre qu’ils peuvent démonter et réassembler le monde autour d’eux. C’est un moyen de leur dire que même changer les piles c’est une affaire de pros ».

De nombreux libristes détestent pour cette raison être confondus avec ceux qu’ils nomment péjorativement les geeks, c’est-à-dire les consommateurs de technologies prêts à s’extasier pour n’importe quelle innovation pourvu qu’elle soit « tendances » et à acheter n’importe quel objet technique pourvu qu’il soit « performant ».

Sébastien Broca - Utopie du logiciel libre - Le Fab'Blab

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Oui mais le terme de geek est aujourd’hui détourné de sa signification d’origine, qui désignait le « petit génie » doué en informatique ou en éléctronique, non pas en tant que simple usager mais comme acteur. Le gars collé à son iphone ne connait pas la technologie sous jacente et est en général incapable de modifier celle-ci, et n’est donc pas un geek :

La différence entre « geek » et « technophile » est simple, puisque radicale : le technophile est simplement celui qui apprécie l’usage d’un téléphone portable, d’un ordinateur, d’Internet, en bref, des nouvelles techniques (à la différence du power user qui utilise les fonctions avancées de ces appareils). Or, si tous les geeks ou presque sont technophiles, un utilisateur de téléphone portable n’est pas nécessairement un geek. De nombreux geeks aiment approfondir leurs connaissances en se tournant vers des logiciels libres et systèmes d’exploitation de type GNU/Linux, ou au contraire, vers du matériel considéré comme obsolète.

Geek sur Wikipedia

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