Comment se fait-il que les logiciels libres soient si peu diffusés autour de nous ?
Comment se fait-il que l’armée française utilise Micro$oft ?
Comment se fait-il que l’Éducation Nationale utilise Micro$oft ?
Comment se fait-il que les données de santé des citoyens français soient délivrées à Micro$oft ?
Il vaut mieux ne pas utiliser le mot de “corruption”, comme le suggère Epelboin, probablement un “choix stratégique difficilement compréhensible”.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Au passage, avez-vous une idée pour ranimer la flamme au sein de notre petite association libriste ?
Merci pour votre attention
et le “bug” (?) micro$oft" mondial récent qui a touché nombre d’organisations, ça n’explique certes pas, mais si ça pouvait contribuer à faire évoluer les utilisateurs vers le libre soit par prise de conscience, soit simplement par peur pour sa sécurité informatique (bon, faut être un minimum conscient pour ça aussi !)
Et pour la flamme (surtout pas oh, l’impie que…) pas trop d’idées comme ça. Mais où en sont les instalali ? Je ne sais pas si je suis sur les bons canaux, mais je n’en ai pas vu passer depuis un moment.
De notre côté, la vie nous bouscule pas mal ces temps-ci, entre un projet “d’éco-ferme pédagogique et expérimentale” qui s’écroule car le terrain que nous visions a été refusé par la SAFER (modèle d’intégrité sans faille) au profit d’un petit fils de Raymond Barre, et ça malgré le soutien de la mairie et du président réunionnais de la SAFER (c’est un copain, ami d’enfance du président qui nous a communiqué l’info, c’est carrément passé au dessus de la SAFER réunionnaise…) ; donc déménagement dans les prochains mois, recherche 1 ou 2 conteneurs 6m par manque de place à notre loc temporaire visée…
Bon, je me suis bien écarté du sujet, mais si on peut participer à quelque chose, on le fera volontiers dans la mesure de nos disponibilités !
pour ma part, j’ai l’impression que le bug qui a affecté M$ n’est pas encore assez important.
il faudrait que plus rien ne marche, pour que vraiment les gens commencent à se poser sérieusement la question. donc autant dire, que si ça survient, le problème de la dépendance de la corruption française à M$ ne sera plus qu’une anecdote.
concernant une instalali, justement, c tout l’enjeu de ranimer la “flamme” l’envie de fonctionner au nom du collectif. Il me semble que @atmaram avait bien avancé sur le sujet. mais c’est moi qui ai freiné le projet en stipulant que si on n’est que 2 à tout organiser, tout gérer, c’est pas cool. presque j’aimerais qu’il y ait des jeunes qui prennent le relai, qui transmettent leur passion. moi, perso, je suis un peu “vidé” => beaucoup d’effort, résultat faible.
merci pour ton partage d’information sur ce type de projet eco-ferme. encore une belle idée de vouloir travailler en collectif, mais qui, au final, aboutit à de la déception.
faut pas désespérer, mais j’avoue que l’espoir de voir un tsunami de logiciels libres installés à la Réunion s’amenuise d’année en année
Sur l’article du site https://www.clubic.com concernant la Région Occitanie, il pourrait y avoir une prise de position par rapport aux usages (imposés) de l’IA dans les solutions numériques.
En effet, une deuxième source plus complète, laisse paraître cette critique de Nejla Yucel, cheffe de projet transition numérique à la région Occitanie, sur l’imposition par les éditeurs des fonctionnalités d’IA dans les solutions bureautiques :
« Par ailleurs, nous voulions revenir à un numérique plus souverain ; avec Microsoft, nous avions l’impression de ne plus décider de notre avenir », indique Nelly Mallet, la directrice adjointe services utilisateurs au sein de la direction de l’information et du numérique de la collectivité. « Par exemple, Microsoft ne nous demandait pas notre avis sur l’arrivée de l’IA dans la solution. De son point de vue, la technologie faisait partie du package », souligne Nejla Yucel, cheffe de projet transition numérique à la région Occitanie.
De gauche à droite, Nejla Yucel, cheffe de projet transition numérique à la région Occitanie, et Nelly Mallet, directrice adjointe services utilisateurs au sein de la Direction de l’information et du numérique de la collectivité. (Photo : D.R.)
Comment se fait-il que les bouteilles de bières locales ne sont toujours pas consignées, que nous achetons encore de l’eau en bouteille (pastique), que nous avons l’habitude de prendre à chaque fois de nouveaux sacs plastiques pour y mettre nos courses de légumes ou fruits, que nous utilisons du sac plastique pour nos déchets alimentaires ou nos déchets verts ? J’aurais beau sensibiliser ma propre famille sur ces problèmes de plastique ou de consignes, que ça finirait par aller aux oubliettes. C’est le même problème : la paresse, la facilité et le confort.
Vu les expériences politiques en Occitanie et à Lyon, cette question est intéressante.
Perso, par exemple, je m’imagine bien accompagner les utilisateurs et usagers travaillant dans les services publics.
L’installation du monopole mondial de M$ est une histoire lointaine.
De M$ au revendeurs passant par les pouvoirs politiques, tous les ordinateurs vendus ont été proposés avec M$ installée. L’autre facteur facilitant cette extension est étroitement lié à la difficulté d’installation de linux jusqu’à l’arrivée d’Ubuntu. Les revendeurs, étant eux-mêmes incompétents (sans doute aussi effrayés) en ce qui concerne linux et le monde du libre, ont participé massivement à cette mondialisation.
Aujourd’hui il ne manque que la volonté de chacun et beaucoup des décisions des pouvoirs politiques et institutionnelles, pour que le monde du libre soit reconnu et utilisé.
L’exemple très parlant reste la diffusion massive des ordinateurs POP, au départ sous linux pour finalement basculé sous Windows. Juste pour réflexion, existe-t-il ou pas un accord sous le tapis, conclu entre 4 murs? Nous le serons jamais.
le $ donne une première piste 
et le “bug” (?) micro$oft" mondial récent qui a touché nombre d’organisations, ça n’explique certes pas, mais si ça pouvait contribuer à faire évoluer les utilisateurs vers le libre soit par prise de conscience, soit simplement par peur pour sa sécurité informatique (bon, faut être un minimum conscient pour ça aussi !)
